Notre tournée par les endroits des événements de Casas Viejas commence avec une vue générale du village, tout en la comparant, en même temps, avec la célèbre photographie de Campúa de 1993, faite dès ce même endroit.
Nous pouvons remarquer dans le plan éloigné, l’église, la promenade, la rue San Juan, la place de l’ancien hôtel de ville et l’entrée du village.
Cette photographie, en plus de constater l’emplacement du village entre la lacune de la Janda et le Parc de los Alcornocales, sert à nous rappeler des circonstances économiques liées au problème agricole, des politiques liées au manque d’autonomie politique et administrative, de la situation sociale marquée par l’existence de grands déséquilibres et des circonstances idéologiques marquées par la radicalisation des positions ou culturelles. Tout cela est à la base des événements de Casas Viejas.
Les nombreuses altercations que pendant le XIXe siècle et le premier tiers du XXe siècle ont eu lieu, à cause de ce qu’on appelait « des calamités » à cette époque-là, furent le fruit du surdéveloppement. La cause desdites calamités se trouve dans la situation de l’agriculteur, provoquée par un modèle de latifundiste extensif et traditionnel basé dans l’exploitation de beaucoup main d’œuvre bon marché. Sa situation était pénible toute l’année mais parfois au début d’été à cause de la sécheresse et, surtout, pendant la saison pluviale, celle-ci atteignait des limites presque insoutenables.
Cette image du photographe Campúa montre l’engorgement des vallées fertiles proches du village et de la lacune de Rehuelga, ce qui constate que les premiers jours de janvier de 1933 avaient également été très pluvieux.
